ana d. & noora k.

NEXT GENERATION FARM

80x50 cm

2024

oeuvre unique

sur demande CHF

NEXT GENERATION FARM

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La seconde pièce du binôme Ana & Noora, « NEXT GENERATION FARM », imagine un laboratoire futuriste, un utérus artificiel.

Les humains vivent dévorés par la technologie et l’informatique, ils se sont adaptés à un mode de vie centré sur les écrans. Nous nous retrouvons de plus en plus déconnectés d’une vie authentique, laissant place à une vie dans une réalité artificielle, isolée.

Cette nouvelle façon d’exister ne transforme-t-elle pas les composantes vitales de l’Homme face à la machine? L’indifférence de l’environnement ne prend-elle pas l’ascendant sur la sensibilité et l’empathie? 

L’humanité devient de plus en plus complaisante et vorace; cela nous fait-il avancer vers une déshumanisation lente?

Il semble que l’Homme entrave la connexion naturelle avec l’environnement ainsi qu’avec ses semblables, ignorant les précieuses informations que la nature nous offre. Ainsi, l’humain finit par être victime de ses propres actions, immobilisé et limité par le chaos dont il est l’auteur.

Nous avons utilisé la porte comme une étagère dans un laboratoire où les humains sont cultivés pour s’adapter au mode de vie que nous semblons rechercher de plus en plus : moins d’interactions physiques et plus de contacts via les écrans.

Nous fusionnons avec notre environnement artificiel et oublions qu’il existe un équilibre fragile qui doit être maintenu avec la nature et les relations interpersonnelles.

Techniquement, nous avons utilisé la photographie, la résine époxy, la terre et des cordages électriques. Nous avons également utilisé le photocopiage pour illustrer le développement de l’humain dans ce laboratoire-utérus artificiel, où son pouvoir d’adaptation psychologique et physique est modelé pour répondre aux conséquences de ses actions, que ce soit vis à vis de l’environnement ou de l’interaction humaine. 

Dans l’étagère du réfrigérateur-laboratoire se trouvent des embryons nourris par des cordons ombilicaux en développement dans des espaces de croissance artificiels. Les informations et les nutriments nécessaires à leur survie leur sont fournis.

Pour survivre dans la nouvelle ère, nous sommes obligés d’évoluer avec les écrans, et nous en devenons prisonniers.

Nous sommes lentement programmés pour nous adapter à ce mode de vie, mais en attendant, ce sont des spécimens à observer.

Nous avons utilisé nos photographies pour les intégrer dans la porte et avons décidé d’utiliser de la résine époxy biodégradable pour créer les chambres de conservation de nos échantillons.

The second piece of the Ana & Noora duo, ‘NEXT GENERATION FARM,’ imagines a futuristic laboratory, an artificial womb.

Humans live consumed by technology and computing; they have adapted to a screen-centered way of life. We find ourselves increasingly disconnected from authentic life, making way for a life in an artificial, isolated reality.

Doesn’t this new way of existing transform the vital components of humanity in the face of the machine? Doesn’t environmental indifference take precedence over sensitivity and empathy?

Humanity becomes increasingly complacent and voracious; does this not push us towards a slow dehumanization?

It seems that humans hinder the natural connection with the environment as well as with their fellow beings, ignoring the valuable information that nature offers us. Thus, humans end up being victims of their own actions, immobilized and limited by the chaos they create.

We used the door as a shelf in a laboratory where humans are cultivated to adapt to the lifestyle that we seem to be increasingly seeking: fewer physical interactions and more contact through screens.

We merge with our artificial environment and forget that there is a fragile balance that must be maintained with nature and interpersonal relationships.

Technically, we used photography, epoxy resin, soil, and electrical cords. We also used photocopying to illustrate the development of the human in this artificial womb-laboratory, where their psychological and physical adaptability is shaped to respond to the consequences of their actions, whether towards the environment or human interaction.

On the refrigerator-laboratory shelf are embryos nourished by developing umbilical cords in artificial growth spaces. The information and nutrients necessary for their survival are provided to them.

To survive in the new era, we are forced to evolve with screens, and we become prisoners of them.

We are slowly programmed to adapt to this way of life, but in the meantime, we are specimens to be observed.

We used our photographs to integrate them into the door and decided to use biodegradable epoxy resin to create the storage chambers for our samples.