Behind the door

grégoire vorpe

Behind the door

114x53x18 cm

2024

for english please scroll down

15’000 pièces de papier

un peu de contexte

Dans une autre vie j’ai été acheteur de luminaire pour une société d’ameublement en Suisse. Au début de ma carrière, une collègue acheteuse m’avait dit qu’elle aimait beaucoup ces produits, parce qu’ils avaient deux facettes: celle éteinte, et celle allumée.

Ma création joue à la fois sur l’effet éteint et allumé, mais également sur la lumière et les reflets.

l’oeuvre en quelques mots

Il s’agit d’une applique murale « porte de frigo ». La porte est constituée de quatre étages, séparés par les compartiments d’origine. J’ai utilisé ce support pour reproduire l’intérieur d’une porte de frigidaire avec tous les aliments qu’on pourrait y retrouver. L’applique est constituée d’une double source de lumière. Une à l’intérieur, de façon à recréer « l’ambiance frigo », et une seconde au dos pour augmenter l’impact visuel de l’oeuvre. J’ai voulu respecter mon style (mosaïque, message) et y ajouter un côté plus pop (lumières) en lien avec la ligne de la galerie.

techniques

J’ai imprimé sur des feuilles en papier des codes d’agents conservateurs (E200, E201, etc.) feuilles que j’ai ensuite passées dans une broyeuse afin d’obtenir des petites lamelles. J’ai collé ces morceaux en étages à l’intérieur de la porte et des compartiments. Les lumières à l’intérieur sont des LED blanches. Le rétro-éclairage est également une bande LED, réglable en intensité et en couleur presque à l’infini via un smartphone. Effet garanti !

intention

Au travers de cette oeuvre j’ai voulu traiter deux sujets autour de la conservation. Le premier est celui des agents conservateurs, très présents dans notre nourriture. Ils permettent, comme leur nom l’indique, de conserver la nourriture et les cosmétiques et d’augmenter leur durée de vie. Ils ont parfois également des impacts sur notre santé. Le second angle est celui de la conservation humaine, de la préservation. Selon la lumière qui se projette sur l’oeuvre, on voit apparaître un crâne humain, symbole que l’on retrouve souvent dans les vanités, représentations allégoriques de la fragilité de la vie humaine.

15’000 pieces of paper

a bit of context

In another life, I was a lighting buyer for a furniture company in Switzerland. Early in my career, a colleague buyer told me she loved these products because they had two sides: the off and the on.

My creation plays on both the off and on effect, as well as on light and reflections.

a few words about the artwork

This is a wall-mounted ‘refrigerator door’ sconce. The door consists of four levels, separated by the original compartments. I used this support to replicate the interior of a refrigerator door with all the foods one might find inside. The sconce features a dual light source: one inside, to recreate the ‘fridge ambiance,’ and a second one at the back to enhance the visual impact of the artwork. I wanted to maintain my style (mosaic, message) while adding a more pop aspect (lights) in line with the gallery’s theme.

techniques

I printed preservative agent codes (E200, E201, etc.) on paper sheets, which I then passed through a shredder to obtain small strips. I glued these pieces in layers inside the door and compartments. The interior lights are white LEDs. The backlighting is also an LED strip, adjustable in intensity and color almost infinitely via a smartphone. Guaranteed effect! »

intention

Through this artwork, I wanted to address two subjects related to preservation. The first is that of preservatives, which are very prevalent in our food. As their name suggests, they help preserve food and cosmetics and extend their shelf life. They sometimes also have impacts on our health. The second angle is that of human preservation, of preservation itself. Depending on the light projected onto the artwork, a human skull becomes visible, a symbol often found in vanitas, allegorical representations of the fragility of human life.

oeuvre unique

sur demande CHF

mais… où est passée ta mère ?

arnaud lambert

mais… où est passée ta mère ?

100x45 cm

2024

for english please scroll down

Un clin d’oeil à Poltergeist et aux films d’horreur.

La femme actuelle, à l’instar d’Icare, s’est enfermée dans son propre système et est passée de l’autre coté du miroir.

Claustrophobie et futilité. Une caricature de notre société ou l’on se perd dans le vide abyssal des réseaux sociaux, la culture du nombrilisme, les revendications des minorités, le besoin de reconnaissance et d’éternelle jeunesse. On a tous perdu l’essentiel, le contact.

Entre poudre de teint et latex de gants de vaisselle, cette pièce représente aussi l’empreinte que l’on laisse.

A nod to Poltergeist and horror films.

Today’s woman, like Icarus, has locked herself in her own system and crossed to the other side of the mirror.

Claustrophobia and futility. A caricature of our society where we lose ourselves in the abyssal void of social media, the culture of narcissism, the demands of minorities, the need for recognition and eternal youth. We’ve all lost the essential: contact.

Between face powder and dishwashing glove latex, this piece also represents the mark we leave behind.

oeuvre unique

sur demande CHF